Depuis 2019, j’ai entamé des grands formats (240 cm X 240 cm) qui suggèrent des sols. Ces oeuvres sont une poursuite logique de ma fascination pour ce qui se produit à l’intérieur.
Dans ces nouvelles peintures j’opère en creusant la peinture, en allant à rebours dans les différentes strates colorées, pour voir ce qui tient à la surface. La notion de cycle et de temporalité tient au sujet lui-même, les sols évoquent le temps par les saisons, l’érosion, la stratification…. et font apparaître le mouvement dans ce qui toujours « renaît » – « revient » altéré et par ailleurs profondément semblable. Ces transformations dans ces peintures sont discrètes, parfois cachées, lentes et progressives.
