L'Atelier rue de Danemark 2014

Au théâtre Marni – 2009

2010

2005 vendue marie Papazoglou

« Considérées séparément, chacune des œuvres de Géraldine se présente comme un petit monde autonome. C’est qu’elles semblent être toujours appréhendées comme des espaces en devenir qui trouvent leur équilibre dans la tension entre des mouvements qu’on pourrait qualifier de mécaniques et d’organiques. Dans la minutie du coup de crayon ou dans la répétition de formes colorées, on devine un geste rigoureux, presque contraint qui, au fil d’accidents volontaires ou non, s’enraye, dérape puis se libère et fait naître de nouvelles formes.
Comme douées de vie, celles-ci prolifèrent alors, en engendrent d’autres, parfois pour déborder des limites du support et se répandre sur de nouvelles surfaces. Parce qu’elles sont ainsi liées entre elles par ces ramifications complexes, les œuvres prises ensemble paraissent tisser un réseau solidaire et cohérent.
De l’une à l’autre, on suppose l’exploration continue d’une problématique auxquelles toutes se réfèrent, la question du corps, omniprésente dans le travail de Géraldine. Plus particulièrement du corps dans son intériorité, sa vulnérabilité et ses dysfonctionnements. Moins intéressée par la représentation exacte de ce que sont nos structures internes que par leur évocation, l’artiste nous en livre des images intériorisées. Elle traduit en peinture à travers ses propres perceptions ce qui foisonne en nous et pourtant nous échappe, mais aussi et surtout ce qu’aucun microscope ne pourrait rendre visible. Et cela, elle le fait au moyen de la peinture qui, mieux qu’aucun autre médium, lui permet d’incarner dans sa matérialité l’indicible de nos sensations. »

Marie Papazoglou – 2009.

 A l’Escale du nord – 2008

« Intimement liées et pourtant toujours singulières, chacune des œuvres de Géraldine Harckman porte en elle l’empreinte de ce mouvement ondulatoire qui caractérise son geste pictural. La rencontre de son pinceau et de la toile vierge engendre chaque fois une multitude de possibilités qui, dépassant largement les limites de leur support, se diffusent et atteignent de nouvelles surfaces. Cette énergie prolifique se retrouve au cœur du travail de l’artiste, dont le sujet n’est autre que le corps. Le corps dans la complexité de son fonctionnement interne, dans sa puissance mais aussi dans sa fragilité. Puisant dans son imaginaire, Géraldine traduit en peinture une dimension invisible de notre organisme qui est celle notamment de nos sensations. »

Marie Papazoglou

2003 Entre 2003 et 2006

20110314-_MG_29572003(9)2004